Carnet de bord de journaliste — Salon Urbain
Avant d'animer cette édition du « Salon Urbain », j'éprouvais une attente toute particulière. Car mes invités étaient deux « étrangers » — Walky, originaire de Madagascar, et Thomas, venu de France. Bien qu'ils viennent de pays différents, ils ont tous deux choisi de s'enraciner en Jiangxi, d'y grandir, et de raconter cette terre au reste du monde à travers leur regard.
À travers leurs récits, j'ai perçu tout le poids authentique de l'expression « seconde patrie ». Walky a confié qu'elle s'est déjà habituée à dire « rentrer à la maison » lorsqu'elle revient au Jiangxi après un déplacement. Cette spontanéité m'a fait ressentir qu'un lieu commence vraiment à devenir « chez soi » lorsqu'il se fond dans le quotidien. Thomas, quant à lui, a expliqué que sa venue au Jiangxi était le fruit d'un pur hasard. Sans préjugés ni idées préconçues, il a pu découvrir et embrasser cette terre avec un regard sincère. Il affirme qu'aujourd'hui, « l'ailleurs », c'est la France, tandis que le Jiangxi est depuis longtemps devenu sa « patrie » au quotidien.

À la fin de cet entretien, ce qui m'a envahie n'était pas un résumé journalistique, mais une émotion sincère. Car j'ai vu que le Jiangxi est de plus en plus embrassé, compris et raconté par des amis étrangers comme leur véritable « chez eux ». Quand ils savourent avec des baguettes les saveurs riches et subtiles de la cuisine du Jiangxi, quand leurs caméras capturent la beauté de ses paysages, le Jiangxi n'est plus seulement une « terre étrangère » à leurs yeux, mais bel et bien une « seconde patrie ».
Peut-être est-ce cela, la résonance qui traverse les montagnes et les mers : lorsqu'une personne accepte de déposer son cœur sur une terre, cette terre, en retour, lui offre chaleur et appartenance.
文案:余荷丹
编辑:甘晶莹、熊睿
编审:郑颖、齐美煜
监制:张晶
