Carnet de bord de journaliste — Salon Urbain

2025-08-28 10:12 阅读

Avant d'animer cette édition du « Salon Urbain », j'éprouvais une attente toute particulière. Car mes invités étaient deux « étrangers » — Walky, originaire de Madagascar, et Thomas, venu de France. Bien qu'ils viennent de pays différents, ils ont tous deux choisi de s'enraciner en Jiangxi, d'y grandir, et de raconter cette terre au reste du monde à travers leur regard.
À travers leurs récits, j'ai perçu tout le poids authentique de l'expression « seconde patrie ». Walky a confié qu'elle s'est déjà habituée à dire « rentrer à la maison » lorsqu'elle revient au Jiangxi après un déplacement. Cette spontanéité m'a fait ressentir qu'un lieu commence vraiment à devenir « chez soi » lorsqu'il se fond dans le quotidien. Thomas, quant à lui, a expliqué que sa venue au Jiangxi était le fruit d'un pur hasard. Sans préjugés ni idées préconçues, il a pu découvrir et embrasser cette terre avec un regard sincère. Il affirme qu'aujourd'hui, « l'ailleurs », c'est la France, tandis que le Jiangxi est depuis longtemps devenu sa « patrie » au quotidien.

En les écoutant, mes souvenirs de ma propre expérience en France — que le rythme effréné de ma vie actuelle avait peu à peu estompés — ont refait surface avec une nouvelle clarté. À mon arrivée en France, j'errais souvent entre les notions d'« ailleurs » et de « patrie ». La langue, la culture, les habitudes inconnues me laissaient parfois un sentiment d'isolement et de solitude. Mais au fil des jours, j'ai appris à saluer mes voisins en français, à bavarder avec eux, à commander un café dans les bistrots de quartier comme les Français, à savourer en silence le soleil, à me promener dans les ruelles marquées par l'histoire… Peu à peu, ces petits fragments de quotidien ont construit en moi un lieu de réconfort que j'ai fini par appeler « seconde patrie ». C'est pourquoi je comprends profondément les émotions de Walky et de Thomas : l'appartenance véritable ne vient ni d'un document officiel ni d'une cérémonie, mais se tisse dans la répétition des gestes de la vie de tous les jours.
À la fin de cet entretien, ce qui m'a envahie n'était pas un résumé journalistique, mais une émotion sincère. Car j'ai vu que le Jiangxi est de plus en plus embrassé, compris et raconté par des amis étrangers comme leur véritable « chez eux ». Quand ils savourent avec des baguettes les saveurs riches et subtiles de la cuisine du Jiangxi, quand leurs caméras capturent la beauté de ses paysages, le Jiangxi n'est plus seulement une « terre étrangère » à leurs yeux, mais bel et bien une « seconde patrie ».
Peut-être est-ce cela, la résonance qui traverse les montagnes et les mers : lorsqu'une personne accepte de déposer son cœur sur une terre, cette terre, en retour, lui offre chaleur et appartenance.
 
来源:江西国际传播中心
文案:余荷丹
编辑:甘晶莹、熊睿
编审:郑颖、齐美煜
监制:张晶
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